( 01-01-2014 )
Il induit des perturbations du degré de développement des fonctions cognitives telles que la perception, l’attention, la mémoire et la pensée ainsi que leur détérioration à la suite d’un processus pathologique. Le handicap mental est la conséquence sociale d’une déficience intellectuelle.
Communiquer avec une personne déficiente mentale : souriez, tout simplement !
Attention aux idées reçues :
Les personnes déficientes mentales sont les personnes trisomiques. | NON : Le handicap mental recouvre toutes les pathologies induisant des difficultés d’apprentissage. Ainsi, la dyslexie entre dans ce champ par exemple. |
Les personnes déficientes mentales ont généralement des difficultés à parler. | NON : L’élocution n’est pas un signe caractéristique d’un handicap mental. Une personne dyslexique par exemple ne présente pas nécessairement de troubles dans son expression. |
Les personnes déficientes mentales ont également des troubles psychiques. | NON : Il n’y a pas de lien direct entre déficience mentale et déficience psychique. Une personne dyslexique n’est pas plus sujette à des problèmes psychiques par exemple. |
Communiquer avec une personne déficiente mentale demande d’être patient et simple d’accès. Les quelques conseils suivants vous apporteront des éléments fondamentaux :
- Expression avenante mettra votre interlocuteur en confiance.
- Parlez normalement en formant des phrases simples et en évitant les détails.
- Prenez le temps d’écouter et de comprendre.
- Ne manifestez pas d’impatience.
Quelques points de vigilance :
- Maîtriser la lecture et l’écriture, mémoriser des informations, fixer son attention peuvent poser des difficultés.
- Il peut parfois être difficile pour des personnes déficientes mentales d’évaluer et de gérer le temps.
- De même la valeur de l’argent et sa gestion sont des notions parfois difficiles à maîtriser.
- Maîtriser les règles de communication et de vocabulaire, appréhender les conventions et règles tacites de communication représentent parfois un obstacle à franchir.