Il peut toucher un membre ou l’ensemble du corps. En pratique, les déficiences motrices engendrent une gêne ou un empêchement dans les déplacements, la préhension d’objets et parfois la parole. Elles diffèrent selon l’origine de l’atteinte : affections ostéo-articulaires, affections cérébrales, affections neuromusculaires, et autres affections motrices.

Pour un gardien d’immeuble ou un agent de nettoyage, porter de lourdes charges et se baisser constamment peut vite devenir insupportable et entraîner des lombalgies ou des affections du rachis lombaire.

Communiquer avec une personne déficiente motrice : elle s’adapte, faites de même !

Attention aux idées reçues :

Les personnes déficientes motrices sont majoritairement en fauteuil roulant.

NON : Moins de 2 % des personnes handicapées utilisent un fauteuil roulant.

La déficience motrice nécessite toujours un aménagement technique du poste de travail.

NON : Moins de 15 % des situations de handicap nécessitent un aménagement technique du poste de travail.

La déficience implique toujours des problèmes de mobilité.

NON : Ce n’est pas nécessairement le cas. Par exemple, si une personne a une malformation de la main gauche, il n’y a a priori aucun frein particulier à ses déplacements.

La personne concernée sera la mieux placée pour vous orienter.

Quelques points de vigilance :

  • Si la personne est en fauteuil ou de petite taille, mettez-vous à sa hauteur pour tenir une conversation.
  • S’appuyer sur un fauteuil peut être mal perçu et dangereux.
  • Si la station debout et/ou le port de charge semble(nt) pénible(s) à votre interlocuteur, proposez-lui de l’aider et de s’asseoir.
  • Validez l’accessibilité du poste de travail et des lieux de vie.