Il induit des perturbations du degré de développement des fonctions cognitives telles que la perception, l’attention, la mémoire et la pensée ainsi que leur détérioration à la suite d’un processus pathologique. Le handicap mental est la conséquence sociale d’une déficience intellectuelle.

Communiquer avec une personne déficiente mentale : souriez, tout simplement !

Attention aux idées reçues :

Les personnes déficientes mentales sont les personnes trisomiques. NON : Le handicap mental recouvre toutes les pathologies induisant des difficultés d’apprentissage. Ainsi, la dyslexie entre dans ce champ par exemple.
Les personnes déficientes mentales ont généralement des difficultés à parler. NON : L’élocution n’est pas un signe caractéristique d’un handicap mental. Une personne dyslexique par exemple ne présente pas nécessairement de troubles dans son expression.
Les personnes déficientes mentales ont également des troubles psychiques. NON : Il n’y a pas de lien direct entre déficience mentale et déficience psychique. Une personne dyslexique n’est pas plus sujette à des problèmes psychiques par exemple.

Communiquer avec une personne déficiente mentale demande d’être patient et simple d’accès. Les quelques conseils suivants vous apporteront des éléments fondamentaux :

  • Expression avenante mettra votre interlocuteur en confiance.
  • Parlez normalement en formant des phrases simples et en évitant les détails.
  • Prenez le temps d’écouter et de comprendre.
  • Ne manifestez pas d’impatience.

Quelques points de vigilance :

  • Maîtriser la lecture et l’écriture, mémoriser des informations, fixer son attention peuvent poser des difficultés.
  • Il peut parfois être difficile pour des personnes déficientes mentales d’évaluer et de gérer le temps.
  • De même la valeur de l’argent et sa gestion sont des notions parfois difficiles à maîtriser.
  • Maîtriser les règles de communication et de vocabulaire, appréhender les conventions et règles tacites de communication représentent parfois un obstacle à franchir.